Chargeurs fait partie de ses groupes industriels dont la capacité de transformation apporte des pistes très intéressantes pour endiguer le délitement de l’industrie française. Mon attrait pour l’économie et le management m’a naturellement mené à suivre l’actualité de ce groupe. Monsieur Fribourg est aussi bien connu dans mon école (l’ENS Paris-Saclay) puisqu’il est en issu. Son parcours est une vraie source d’inspiration. Il démontre qu’il est possible de combiner ambition et engagement autant au sein de l’administration qu’à la tête d’une entreprise.C’est je crois l’engagement du groupe durant la crise sanitaire qui m’a poussé à tenter ma chance. La rapidité ainsi que la générosité avec laquelle le groupe est venu en aide auprès des personnels soignants, des étudiants boursiers et des orphelins de la police m’a impressionné.
A l’ENS, je me suis formé à la recherche académique et aux méthodes quantitatives en économie. L’objectif de mon projet d’étude à Harvard, au sein du Master in Public Policy, est de m’ouvrir à d’autres disciplines et de développer une vision plus « pratique » de l’action publique. L’accès aux différents laboratoires de l’Université permet, par exemple, de suivre de près les innovations en matière de politique publique et de responsabilité sociale des entreprises. Ce cursus me permet également, par la force des rencontres avec les dirigeants d’aujourd’hui et de demain, du secteur public et du secteur privé, d’acquérir des outils très utiles pour participer activement à toute forme de coopération internationale. Enfin, les exercices de négociation sont très utiles pour améliorer ses « soft skills ».
J’aspire à soutenir les décideurs publics. Innover en matière de politique publique est particulièrement périlleux. L’utilisation d’« anciennes recettes » l’est également. Mon objectif est de faire le pont entre la recherche scientifique et la vie de tous les jours afin de contribuer à mon échelle au débat public. Vulgariser et promouvoir les travaux scientifiques fera donc, je l’espère, partie de mon quotidien.
Se former à un métier permettant de devenir indépendant financièrement est pour beaucoup l’objectif majeur des études post-secondaires. Une fois cet objectif atteint, je crois qu’il est particulièrement important de prendre des risques. Cela peut être à travers des concours, l’entrepreneuriat, un engagement humanitaire/associatif, le développement d’une compétence artistique etc. La prise de risque permet individuellement d’apprendre à mieux se connaître et trouver rapidement le fil rouge d’une carrière. Au niveau collectif, la prise de risque est synonyme d’innovation et est donc vital pour affronter les défis de demain.
« Il est plus beau de transmettre aux autres ce qu'on a contemplé que de contempler seulement. » Thomas d'Aquin, Somme théologique (1274)